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| | Là où le vent l'emmènera | |
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Azenora
Messages : 1 Date d'inscription : 09/04/2012
| Sujet: Là où le vent l'emmènera Ven 20 Juil - 4:44 | |
| « Il y a de nombreuses manières d’écrire une histoire. Le sensationnalisme n’en est pas une. »
Dans les yeux d’un enfant, lorsqu’on y prend le temps, on peut y lire bien des choses : Leur joie, leur peine, leur mode de vie, mais aussi les soucis qui émanent leur si jeune vie. Assise sur le rebord d’une fenêtre bien trop ébréchée, l’enfant se prenait à rêver. Rêver d’un endroit si pur qu’il l’en éblouirait, là où souffrance n’est pas.
C’est l’histoire si banale d’une petite fille qui voulait n’être qu’une Princesse, l’histoire d’une fille de roturiers, bien trop occupés à survivre pour se rendre compte que leur enfant ne rêvait que d’évasion. Azenora Fallaenn de son prénom composé, Azenora pour tout le monde et Aze pour elle-même, regardait avec insistance proche de l’obsession le château qui se dressait non loin. Elle Admirait les pierres polies par le temps, la beauté de l’ensemble la faisait sourire. La journée avait commencé au chant du coq, Alar était jardinier et Deneza était une des femmes de chambre de la Vicomtesse, accessoirement, c’était également les parents d’Azenora. Car oui, dans le monde des pauvres, se tuer à la tâche permettait de ramener une miche de pain à la nuit tombée, ainsi donc, ils étaient rarement à la bicoque. A six printemps, la jeune roturière pouvait donc se vanter d’être aussi indépendante qu’une personne d’âge mûr. L’isolement l’encerclé, car elle ne connaissait personne, la famille avait débarqué ici voilà peu de temps, quittant leur Bretagne, leur patrie, leur identité, en quête d’une vie meilleure. Elle soupira longuement, ses yeux bleus se posant sur ses mains crasseuses. A l’intérieur de celles-ci se trouvait Gwar, sa petite grenouille, seule compagnie de l’enfant. Voilà quelques mois, Gwar était comme elle, seul, abandonné. Il n’y avait plus personne pour lui et son croassement si faible émue Azenora. Ainsi donc, elle l’avait pris sous son aile et ne s’en séparait plus.
-Ze m’ennuie… -Croac. -Il n’y a rien à faire z’ici, ze crois qu’on va partir à l’aventure toi et moi. -CroacCroac !
La perspective d’une aventure palpitante la revigora. Elle quitta la table laissant la miche de pain derrière elle et sortit dans l’air frais. Elle était vêtue d’une robe bleue marine usée et de chausses trouées mais qu’importait, elle se sentait libre comme l’air ! Elle se mit à courir partout en pouffant de rire, Gwar à sa fidèle place sur son épaule, ses longs cheveux blonds s’animant telle une bannière. Après quelques minutes à batifoler dans l’herbe, elle s’assit, petite chose au milieu de rien, le regard rivait vers le château, cette chose si attrayante mais si inaccessible. Elle Attrapa sa grenouille et se mit à jouer avec, finalement, ce n’était pas une si mauvaise journée. | |
| | | Plumedange
Messages : 430 Date d'inscription : 02/04/2010 Localisation : Dans ses bras...
Feuille de personnage Rang: Vicomtesse Titres: Dame de Sauzet Age: 18
| Sujet: Re: Là où le vent l'emmènera Ven 20 Juil - 7:14 | |
| *Le soleil brillait bien haut dans le ciel en cette belle journée d'été, dès le matin les rayons de celui-ci était venus chatouiller la peau d'un rayon de soleil qui trainait au lit. Non pas qu'on était un jour particulier, mais voilà, ce matin là elle avait décidé de profiter de sa journée et de ne faire absolument rien qui ne ressemble de près ou de loin à du travail. Le luxe quand on était noble c'était de pouvoir vivre comme une princesse, en un peu moins riche peut être quand même. Sonnant la cloche posée sur sa table de chevet, la blondinette attendit tranquillement assise sur son lit qu'on vienne la déborder afin d'ensuite lui permettre de faire sa toilette du matin: un petit coup sur le visage, le cou et les bras. Plume aimait à sentir bon avant de revêtir ses merveilleuses robes brodées et faites dans des tissus très riches. La robe fut choisit rapidement, simple en apparence avec sa couleur bleue ciel, la robe était néanmoins en velours non élimé par le temps, encore tellement doux au toucher que Plume avait le sentiment d'être transformée en peluche géante. Des surmanches volantées et dans un tissu transparent qui n'avait pas de prix venait renforcer la luxure de la tenue, de même pour le voile posé sur sa tête et qui tombait derrière elle, jusqu'à la taille au moins, il était retenu par une petite couronne d'or toute simple. Ses épaules étaient dénudées à moitié, plus n'aurait pas été acceptable, il faisait chaud, elle ne tenait pas à mourir et puis, aujourd'hui, elle resterait sur ses terres, personne pour juger sa tenue alors que ceux qu'elle croiserait serait de bien plus basse condition que sa personne.
Elle était habillée, maintenant, qu'allait t-elle faire? Une promenade? Bonne idée! Dans les jardins? Non. Dans le petit rosier? Non. Dans la forêt avoisinante? Oui!! Plume avait envie de voir les arbres, les écureuils et tout ce qui s'en suit et ce n'était pas dans son jardin qu'elle trouverait son bonheur bien qu'il y avait un peu des deux. Elle dévala les escaliers, alpaga quelques domestiques et sortit avec deux dames de compagnie afin de faire sa petite promenade tant désirée. Les deux dames (domestiques bien sur, pas Plume!) portaient un panier, l'un remplit ou se trouvait le pique-nique préparé pour le midi et l'autre un vide ou Plume pourrait y mettre les fleurs qu'elle cueillerait en chantonnant, comme elle adorait le faire ou alors ou elle y déposera quelques châtaignes à faire griller sur le feu. Avec eux, un chien, Baxtar, un épagneul français, grand chasseur de son espèce qui, depuis la mort de son époux, passait son temps à la suivre ou qu'elle aille et qui semble t-il avait finalement très envie d'aller se promener lui aussi. S'il ne faisait que chasser les papillons, la journée se passerait magnifiquement bien, c'était sur, s'il ramenait un lapin inanimé Plume en ferait sûrement une syncope, mais n'allons pas transformer ce magnifique moment en tragédie dès son commencement. La petite troupe partit sous l’œil vigilant des gardes qui eurent ordre de la suivre discrètement, de loin, le chef de la garde n'étant pas rassuré de savoir une Vicomtesse seule dehors à se promener comme si elle vivait dans un paradis bisounoursien. C'est ainsi que la journée débuta donc pour la blonde Vicomtesse qui rayonna dès ses premiers pas dans la forêt de Rochechinard sans savoir le moins du monde que cette journée ne serait pas du tout comme les autres.* | |
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