[RP] - Pa'ce que i' a 'ien d'plus bon qu'la tarte de groseilles.

Trésor de Papa et Maman Messages : 25 Date d'inscription : 19/08/2010

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- Maaimé! Maimé? Maaaaiimé?!

Petons en petits chaussons de laine trainant sur le parquet en chuintant bassement… Reniflement d’un bout de nez rose et bouche geignarde en une grimace, quelques jolies dents de lait se montrent timidement… Main de bébé sur son visage salit de larmes capricieuses, ses yeux frottant… Perle d’eau mêlées d’une texture quelque peu péguant. L’aspect d’une bouille adorablement crasseuse, à ses joues dodues, offrant. Espoire s’était d’abord retirée discrètement de la surveillance de sa nourrice pour aller faire un tour quelque part ou elle n’avait pas sa place.

Sur la pointe des pieds, elle s’était introduite dans les cuisines et dans le dos du serviteur, s’était approchée de l’énorme table de bois. L’enfant tenant à peine sur ses pieds, s’y était accrochée. Hissée sur ses petites billes de chaire qui lui servaient d’orteils et y avait envoyé sa main curieuse qui avait plongé dans une bonne tarte aux groseilles. Elle n’avait pu patienter jusqu’à l’heure du gouter. La promesse du matin la harcelant, elle y avait pensé et pensé et encore pensé, avait prié encore prié et prié encore pour qu’on avance l’heure de la collation. Elle aimait tellement ça les groseilles !

Puis voila que le cuisinier était apparut avec son énorme bedaine et l’avait regardé avec ses gros yeux globuleux, un couteau de cuisine en mains qui devait faire facile le double d’Espoir. Super impressionnée et aussi prise sur le fait, elle s’était très vite éclipsée la bouche violine alors qu’elle entendait le Gros pousser sa gueulante. Cri meurtrier accompagné du rire sadique de la gamine qui se pressait de remonter en haut en sécurité. Mais à peine remontée que son ventre lui joua un tour et lui causait bien du mal. C’est donc ainsi qu’elle traina ses pas dans les couloirs vers les appartements de son frère se fichant qu’on la dispute pour s’être promenée seule.

- MAAAIIIMEEE !

Pleurnicha-t-elle en se plantant au milieu du couloir, tête en l’air comme un louveteau donnant son premier concerto.

Dans les appartements privés.

Alors que les enfants faisaient leur sieste, Mily s'affairait à remettre un peu d'ordre dans la salle où elle les laissait jouer avec un grand bonheur. Rassemblant les quelques poupées de la petite Espoire, ainsi que les petits soldats d'Aimé et autres jouets.

Ce qui amusait bien souvent Mily, s'était bien évidemment de les regarder jouer.
Jeux où soldats et poupées, bien souvent finissaient, par se combattre l'un contre l'autre et la pièce toute entière, finissant elle par ressembler en taille réduite, à un véritable champ de bataille.

Ah ce que ces deux petits "monstres" en avaient des idées et de l'imagination. Mais Mily les aimaient tant et même si ranger aurait peut-être bien ennuyeux malgré tout pour certain, la nounou elle, y prenait autant de plaisir que de tout mettre en désordre avec eux.
Car oui avouons le, elle était bien souvent de la partie malgré son grand âge par rapport aux jumeaux.

Souriante, Mily était à genoux à remettre les derniers jouets, lorsqu'elle entendit un cri venir du couloir.

- MAAAIIIMEEE !

Espoire!! Laissa t-elle échapper, ayant put reconnaitre sa voix et manière de nommer son frère.
Et non seulement elle avait crié après lui, mais de plus l'intonation de sa voix fit penser à des pleures.

Dans un mouvement d'élan, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Mily était déjà debout et dans le couloir, se trouvant face un une petite chipie au visage marqué de trainées, laissées par des larmes et la bouche violine, couleur bien étrange sans qu'une bêtise ne soit derrière cela.

Mily en première réaction, aurait dut se placer face à elle et lui faisant de gros yeux pour la réprimander.
Mais la voir là, l'air un rien perdue et en pleures, elle n'en fit rien et alla plus près d'elle, posant un genoux au sol et lui ouvrant les bras.

Allez, vient là ma princesse. Que se passe t-il?

Trésor de Papa et Maman Messages : 25 Date d'inscription : 19/08/2010

Les bras consolateurs étaient ouverts… Pas de réprimande, pas de regard sévère. Juste des bras tendus et une douce femme se mettant à son niveau. Espoire savait qu’elle ne risquait pas la fessée qu’elle méritait et y couru, toujours la bouche ouverte en un aboiement plaintif que seuls les mouflets savaient faire sur commande.

Enfin dans les bras de sa nourrice, la fillette enfouit son visage beurk dans les plis de ses vêtements pour un câlin consolateur. Et bafouilla des mots plus ou moins compréhensible. Seulement, « mal » et « ventre » firent chemin distincte ainsi qu’un mignon grognement bourdonneur de son estomac. Doucement, elle se détacha de la si patiente nourrice et lui d’un ton confus lui avoua…

- Z’ai manzé de la ta ‘te aux g’oseilles…

Espoire, baissa la tête faisant mine d’une enfant pensif et regrettant jusqu’à… Ce qu’elle ait encore faim bien sûre. Puis elle leva un œil curieux pour voir si sur le visage de sa nourrice, apparaissait la moindre expression quelconque de pardon.

Alors pour assurer le coup, la gamine trop intelligente pour son âge se risqua à un sourire ravageur qui n’avait cesse de rappeler celui de sa mère. Mais oui qu’on lui pardonne tout à cet enfant si angélique voyons, et même qu’on va lui offrir de quoi compléter son maigre gouter n’est-ce pas ? En effet, Une peu de thé serait le bien venu…

En espérant qu’Aimé sorte enfin de son profond sommeil ! C’est que ses ronflements leur parvenaient presque… Espoire se demandait comment est-ce qu’il allai devenir un homme à dormir trop comme ça… C’est là qu’il se réveille ours… Ouai… ‘Fin de compte, se serait sympa d’avoir un Frère ours. Qu’il dorme donc…

Pim ! Pam ! Poum ! je pourfend les airs avec mon épée en bois. Elle ne me quitte plus depuis qu'on m'en a fait cadeau.

Alors que le combat contre les gredins battait son plein, un cri sortit de nul part vint me chatouiller les oreilles.

Ca c'était Espoire, les filles ca fait rien que crier pour rien. Pui je me dit que peut etre qu'elle est attaqué par un gredin.

Ha ha je vais lui faire tater de mon cure dent, heuuu de mon épée.

Aussi tot dit, aussitot fait, je file par la porte entrebaillée et je trouve un adulte en train d'attraper Espoire !

Hop hop hop me voila qui charge.

Aime va chauver s'poire !

Et pam ! j'assenne au gredin un magistral coup d'épée.

L'assaillant se retourne et c'est milly !

La c'est sur, je vais me faire tuer, heu je dois faire quoi maintenant ? courrir, oui c'est ca courrir aussi vite que je peu, et me cacher.

De peur j'en lache mon épée, et je fille aussi vite que mes petites pattes me le permettent, tout en regardant derriere moi, et patatra ! Je percute un obstacle qui ne devrait pas etre là. Le temps de reconaitre la jambe du gros cuisinier que je m'affalle par terre a moitié sonné par cette rencomtre inopinée.

La fillette, l'air rassurée de ne pas découvrir une Mily fâchée, mais des bras ouvert, s'y plongea sans se faire prier, venant placer sa frimousse salie de trainée noircie sur ses joues, ce ton violine posé sur ses lèvre, mais probablement imprimé sur le haut de Mily. Ce qui l'a ferrait sourire plus tard quand elle penserait où verrait cela. Pour le moment, elle écoutait les plaintes d'Espoire et de son estomac.
Et même si elle n'était pas dupe et se doutait bien que la blondinette devait probablement en remettre une couche, la nourrice resta calme et rassurante. Elle le payait déjà un peu, la conséquence de ce qu'elle venait de faire, donc pas besoin d'en ajouter maintenant se dit Mily.

Et pourquoi as-tu manzé la ta'te aux g'oseilles?

Mily avait redressé le buste et Espoire était décollée de son épaule. La nourrice avait placé son regard dans celui d'Espoire et son ton était doux. Sa main venant ensuite se poser sur le ventre de la fillette en petits massages.

Et ton ventre n'a pas l'air de l'apprécier en plus.

Le sourire ravageur d'Espoire s'en suivant en provoqua un sur le visage de Mily. Qui se dit qu'une fois de plus, la chipie se comptait gagnante.

Bien! Et si nous allions voir après ton frère. Puis redescendre en cuisine, trouver de quoi calmer tes grognement de ventre.

Et voulant se redresser pour lui tendre la main et se diriger vers la chambre d'Aimé. Elle fut prise d'assaut par un chevalier. Etant frappée d'un coup d'épée. Se tournant, le regardant avec de grands yeux de défis, elle le vit perdre l'épée et courir à toutes jambes. Amusée, elle commence la course également et ramasse l'arme sur son passage, mais alors qu'elle lui crie arriver... Sus à l'ennemi... Bardaf!! Aimé tombe au sol, ayant percuté la jambe bien massive du cuisinier.

"Rholalalala!! "Se dit Mily, comme prise elle aussi en faute. C'est qu'il avait l'air pas commode celui-là et elle ne l'avait jamais trop croisé.

Alors se stoppant, elle respira un bon coup et avança vers le cuisinier souriante. Les sourire ça fonctionne toujours... Enfin espéra t-elle sur ce coup.

Oh le bonjour à vous! Se penche ensuite pour aider Aimé à se redresser, Mily se replaça de face au cuisinier et enchaina, parlant s'en trop réfléchir.

Nous allions justement venir en cuisine... Réfléchit rapidement à présent... Hum.. Il faudrait que je puisse donner une tisane à Espoire et... Pff parler de la tarte, ne pas le faire? Si il était là, lui, c'est qu'il avait déjà vu l'état de cette tarte probablement. Allez on se lance Mily.

Et je désirais juste me rendre compte... de ce qui apparemment vient de s'y passer... Ben voilà, c'était dit et pas dit.
Sourire plus soutenu au bonhomme, puis regard et grimace d'embarras vers les jumeaux.

Allez! Une main chacun et descendons en cuisine.

Mily tend les mains et attend que tous deux viennent à ses côtés.