Autre jour, autre balade...
Voici déjà des semaines que Mily n'avait plus vraiment prit la peine de venir à Rochechinard. Elle avait eut du mal à nouveau à rattraper du retard entassé dut à plusieurs absences de l'école et garnison. Elle se noyait tant et tant dans le travail pour l'Ost, qu'elle en était submergée au bout d'un moment et ne parvenait plus à en sortir. Trouver un moment de libre pour quoique ce soit d'autres était presque impossible. Alors après avoir été probablement trop loin dans ses ressources, ayant jusqu'à demander sa démission de l'Ost, qui forte heureusement au final fut refusée. Mais quand s'était ainsi et que Mily rugissait aussi fort, elle en sortait fatiguée et aspirait au calme et à la détente.
Et si elle venait d'être tendue et en grand chagrin. Depuis plusieurs jours, elle était détendue et heureuse comme elle ne l'avait plus été depuis bien longtemps. Oh comme elle n'y croyait plus pourtant voici peu encore. Et maintenant l'espoir renaissait. Elle savait qu'elle allait vivre des moments très douloureux, qu'elle ne devrait peut-être pas, mais le désir était bien trop fort, puis elle savait depuis le premier jour que ce ne serrait jamais simple, que ce ne serrait jamais non plus tout certitudes. Mais elle savait que c'était ainsi qu'elle serrait heureuse et l'accepterait, comme elle avait déjà tant accepté.
Mais alors qu'elle commençait à y croire à nouveau, alors qu'elle en avait la certitude. Non! Tout s'écroula comme ça, en un jour. Car là oui, c'était bien pire que ce que ça n'avait été jusqu'à présent. Elle n'aurait jamais imaginé que cela soit possible. Pas comme ça. Et la veille au soir, c'était de la colère qui l'animait et pas qu'un peu. Elle avait une boule lui encombrant la gorge, la sentant comme grossir , l'étouffer petit à petit. Et là, l'esprit ne cessant de s'encombrer de tas de souvenirs, de mots, de l'épisode de ce jour. Comme il fallait toujours que tout se complique.
Et voici ce jour que la paresse s'empara d'elle et elle ne se leva que tardivement, enfilant non pas son uniforme de suite, pour se rendre et à l'école et en garnison. Non, elle enfila une simple et banal tenue. Juste des braies et un bustier, rcouvert d'une chemise. Et descendit se balader au jardin, seule au calme. L'esprit libre, comme si elle plaçait tout de côté et y reviendrait en temps voulut, sans prise de tête.